Ego, individualité et force du collectif, où placer le curseur ?

Le Club de La Corbeille

Ego, individualité et force du collectif, où placer le curseur ?

Le journal L’Équipe du dimanche 9 Décembre, me procure quelques illustrations que je souhaite vous faire partager :

Julien Stephan, le nouvel entraîneur du Stade rennais, à propos de Hatem Ben Arfa :
« Hatem, il faut lui laisser de la liberté et ne surtout pas l’enfermer dans des consignes. Quand il a cette liberté, il prend du plaisir et peut s’exprimer librement. Et ce plaisir fait qu’il devient décisif ».
Jean-Philippe Cointot, le journaliste relève : « Comme libéré depuis le départ de Sabri Lamouchi, un entraîneur avec lequel les rapports s’étaient rafraîchis, Hatem a donné le ton ».

Que m’inspirent ces deux citations ? La performance d’une équipe se joue sur du « sur mesure » : C’est l’équilibre délicat entre le respect des individualités et la force du collectif.
Et si c’était le moment de ne plus croire au personnage que l’on joue, que l’on soit équipier ou manager ? Le moment de mettre son ego au service de la dynamique de l’équipe et de la performance de l’entreprise ?

Le coach par son regard positif peut mettre en lumière ce que vous ne voyez pas car vous êtes trop « dedans ».
Avez-vous déjà débriefé un « Chamallow-Challenge Game »[1] avec un coach ? 10 spaghettis, 1 mètre de scotch et 1 chamallow et toute la dynamique de votre équipe apparaît !

Les jeux en entreprise sont des mises en situation sans enjeu directement lié au quotidien. Ils permettent de poser un éclairage sur le fonctionnement de l’équipe dans le cadre protecteur déontologique que propose le coaching. Ainsi, à l’issue du débriefe, les équipes prennent conscience de leur potentiel et deviennent pro-actives sur un mode de fonctionnement plus efficace.

Le Club de La Corbeille

Paulo Henrique Ganso, star brésilienne de 29 ans, du Football Club d’Amiens, a été recruté par John Williams, le conseiller sportif du Président Bernard Joannin. Tous ceux qui sont dans son cas sont appelés les « Williams » au sein du Club. Et à Amiens, s’appeler « Williams » est synonyme de peu de temps de jeu, car l’entraîneur Christophe Pélissier entretient avec John Williams des relations très fraîches…

Cette situation, vous l’avez vécue à chaque promotion comme à chaque changement de Direction ou de direction stratégique. Vous savez la fameuse querelle des « anciens » pour qui c’était mieux avant et des « modernes » pour qui il faut tout changer. J’ajoute à cela son corollaire de « traîtres à la cause » et autres « espions de l’ancienne Direction » très gourmands en messes basses et en énergie.
L’ego perturbateur peut être aussi celui du Président qui a du mal à trouver la place confortable coincé entre sa prise de risque financière, les résultats pas toujours à la hauteur, les opérationnels et les conseillers-experts. Alors la tentation de « diviser pour régner » le guette…

Pensez-vous que la performance de l’entreprise sorte gagnante quand sa présidence joue la concurrence des egos dans son équipe dirigeante ?
Et si un coaching d’équipes permettait de mettre les egos de côté pour se concentrer sur l’essentiel : la réussite des objectifs dans le bien-être de chacun ?

Contact : Sylvie Grimblat (Coaching d’équipes certifié CNCP).
Retrouvez-moi sur mon site internet : http://www.loeildubonheur.fr/.